Histoire d'argent

Avertissement de l'auteur anonyme : "Tous les personnages de cette histoire sont réels, tous ceux qui s'y reconnaîtraient sont......"

Maurice rencontre Germaine, une vieille amie, pardon, une amie de longue date et engage la conversation :

    "Germaine, tu es de plus en plus belle, je dois t'avouer que, sans t'en rien dire, je suis fou amoureux de toi depuis toujours."

    "Cesse tes bêtises" dit Germaine, "je n'en crois pas un mot et, de plus, tu sais que je suis mariée, alors, je t'en prie, change de conversation."

    "Je t'assure que je suis sérieux" insiste Maurice, "chaque fois que je te vois, je me transforme, je suis heureux et je me demande comment j'ai pu résister si longtemps     sans t'en rien dire. Tiens, si tu voulais être gentille avec moi, tu me montrerais tes jambes, cela me ferait vraiment plaisir et, de plus, je te donnerai mille francs."

Germaine se fâche : "Je te répète que je suis mariée et sérieuse, cesse donc ces idioties immédiatement."

"Ce ne sont pas des idioties" s'insurge Maurice, "je suis très sérieux et, si tu me montres tes jambes, je te donnes mille francs, juste pour une petite minute sans rien toucher."

Germaine pense à la télévision qu'il faudrait changer et finit par dire :"Si tu me promets que personne ne le saura et pour mille franc et quelques secondes, je veux bien te montrer mes jambes."

"Tiens, voilà mille francs" dit Maurice, "je te promet le silence, montre moi tes jambes."

Sitôt dit, sitôt fait, Maurice donne mille francs et reçoit sa récompense.

"Tu sais, Germaine", dit-il, "je suis fou de toi à un point que tu ne réalises pas. Montres moi ta poitrine et je te donnerai deux mille francs."

"Non cette fois tu exagères, je n'accepte pas." proteste Germaine.

"Juste une seule seconde", insiste Maurice," tu me montre tes seins et je te donne deux mille francs, ce n'est pas beaucoup demander tout de même"

"Tu es vraiment fou et ce n'est pas d'amour", dit Germaine, "mais si tu me promets le silence total, j'accepte."

Maurice donne deux mille francs, obtient ce qu'il désire et ajoute :

"Au point où nous en sommes, il faut que je te le dise, si tu acceptes de faire l'amour, je suis prêt à te donner cinq mille francs"

Germaine tente de se révolter mais pense à la machine à laver qu'il faut changer et finit par dire : "Promets moi le secret absolu et je serai d'accord mais ensuite il faudra me laisser tranquille.'

"Je suis fou de toi", assure Maurice, "je te promets le secret absolu et je n'insisterai pas plus. Tiens voilà cinq mille francs."

L'accord se conclut puis Germaine rentre chez elle où elle trouve son mari.

"Dis moi", dit-il, "tu as vu Maurice ? J'espère qu'il t'a enfin remis mon salaire!"